vendredi 7 juillet 2006

Vive Airbus

10h00. les passagers pour Yaoundé sont priés de se présenter à la porte B05. Déjà, on se sent un peu « étranger » parmi tous ces Africains. Je le fait remarquer à une hollandaise qui était à côté de moi. Elle part en mission du côté de Douala. Puis on rentre dans l’A330… et franchement y a pas à dire, Airbus fait des avions qui déchirent ! C’est le grand luxe, avec des télés DVD et des accoudoirs à 40000 boutons, les sièges sont super confortables, on a même un petit oreiller SN Brussels Airlines ! Et là, c’est le drame…

Il y a des steward qui ont demandé à quelqu’un de sortir de l’appareil. La personne a crié : « au secours, on m’enlève ! ! je suis cardiaque, regardez j’ai un certificat médical. J’étais sous transfusion à l’hôpital, on m’a enlevé regardez, j’ai mon certificat médical. Je veux parler au commandant, je suis cardiaque, à l’aide ! » Bref ça a mis un sacré bordel dans l’appareil… je suppose qu’il a été reconduit de force a la frontière ou quelque chose dans le genre. Puis on n’a pas décollé tout de suite, parce que quelqu’un a fait un malaise, il fallu l’évacuer, chercher ses bagages dans la soute etc… comment prendre 1h30 de retard.

Après le décollage, il faisait un peu frisquet dans l’appareil donc on nous apporte des couvertures. Boissons et repas chaud offerts, puis dodo devant Ice Age II - en VO s’il vous plait. Je me réveille et au lieu de voir Diego, Manny et sa débile de copine, les opossum & co, je vois Bridget Jones déguisée en pompier. Ca surprend un peu. On nous sert des glaces (mmmmhh ;) puis message de notre cher commandant de bord « accrochez vous, on arrive dans une zone de turbulences »… Pendant 10 minutes, ca a un peu secoué, mais ca m’étonnait de ne pas y avoir eu droit plus tôt. Puis on amorce la décente sur Yaoundé. Sous les quelques nuages, le soleil brille toujours, ça fait des reflets argents sur l’océan… La foret avec quelques pistes de terre rouge a perte de vue. Puis la capitale : Yaoundé. L’aéroport, lui, est situé 20km plus loin. On se pose en douceur et je descends.

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