Il est 8H, et Martial -très matinal- nous réveille : le petit déjeuner
est prêt. Nous avons tous bien dormi, malgré le terrain en pente.
Amélie, JP, Charlotte et Nath…
Un peu avant midi, les gens du village reviennent avec notre repas : de
l’eau, du riz et deux poules… Nous leur laisserons évidemment le plaisir
de les plumer et de les cuisiner.
A la une, à la deuze, à la troize...
Puis vers 15h, nous redescendons sur Nlohé. Les gens ne manquent pas de
se retourner pour nous observer. Les blancs sont l’attraction du
week-end en quelque sorte, surtout qu’ils ont « survécu » à la nuit en
pleine montagne. On sentait un certain étonnement chez eux, lorsqu’ils
nous voyaient surgir dans cet état lamentable : Nous sommes tous
dégueulasses et ravis à l’idée de pouvoir se doucher… Là encore, on fait
avec les moyens du bord : on remplit une bassine avec de l’eau de
pluie, on attrape un savon et on squatte un petit recoin dans ce qui
ressemble à des dépendances.
Charlotte, elle, met à profit la fin d’après-midi pour prendre en photo
les gamins du village. Je crois bien qu’ils y sont tous passés, heureux
comme tout de se voir sur l’écran digital.
Les enfants de Nlohé
Le soir venu, après avoir partagé le repas - du Goki, c’est purement
indescriptible, hormis la couleur jaune orangée, et le goût pas mauvais
- nous filons sur Nkongsamba. C’est aujourd’hui la fête de la jeunesse,
et les rues sont animées. Il est donc aisé de se caser à l’extérieur
d’un bar pour trinquer. Il n’y a évidemment aucun réfrigérateur à Nlohé.
C’est donc avec un certain plaisir que nous avons enfin pu savourer une
bière bien fraîche.
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