lundi 18 décembre 2006

Rencontres du 3ème type


Quand on regarde bien autour de soi au Cameroun, on se croirait vraiement sur une autre planète... Petit tour d'horizon des zanimaux bizzares en tous genres que l'on peut trouver ici. Les premiers ressemblent carrément à une race extraterrestre tout droit venue de la planète zorglub pour nous exterminer... sauf qu'ils sont à peine plus grands que mon ongle.


Les envahisseurs débarquent !
 
On continue avec Léon (désolé, je sors). Je l'ai croisé l'autre jour sur un petite chemin à proximité de Yaoundé. Il avance pas bien vite et il a beau changer de couleur, le vert ça flashe un peu sur la terre ocre.
Le joli caméléon
Et puis pour finir, des sales bestioles à 8 pates qui ont la bonne idée de tisser leur toile au beau milieu des chemins que ce sont frayés les habitants dans la forêt équatoriale. Je suppose, vu leur couleur, que lorsqu'elles piquent, tu douilles ! En général, les couleurs vives en foret equatoriale, c'est pour dire "ne me touche pas ou tu meurs".

Arachnides

vendredi 15 décembre 2006

Contrôles policiers

Pour une fois, je ne vais pas les critiquer, mais simplement expliquer les contrôles. La police et l'armée (gendarmerie principalement) sont extremement presentes où que l'on soit au cameroun. Ils sont avant tout censés sécuriser les grands axes de communication mais, principalement chez les militaires, les contrôles sont devenus une source de revenus complémentaires. A chaque controle, on ne manque pas d'etre ennuyé. Les papiers sont méticuleusement controles, parfois pendant plusieurs minutes ! Il est à ce moment très fréquent qu'on fasse comprendre que, en échange d'un billet de 1000CFA, les choses pourraient aller beaucoup plus vite. Voila pourquoi on surnomme policiers et militaires les "mange mille".

mardi 12 décembre 2006

Cacao et chocolat

Il existe un paradoxe étonnant : comment se fait-il qu'un pays qui fait partie des principaux producteurs et exportateurs de caco au monde soit obligé d'importer la poudre de caco dans des conditions financières qui n'ont rien de favorable, ce qui met le petit déjeuner au chocolat a des prix que seules les classes aisées peuvent s'offrir. Les raisons qui conduisent à cette situation sont assez symples. Dans le passé, une partie du caco - la moins bonne qualité - était conservée dans le pays et revendue à des cours controlés par l'état. Aujourd'hui, la totalité de la production peut etre exportée, ce qui oblige les tentreprises camerounaises qui veulent en distribuer dans le pays, à acheter ce cacao à prix fort. Trop fort pour elles visiblement. Du coup, elles passent à leur tour à l'importation : le chocolat que l'on peut consommer ici vient donc de diverses provenances, par des filières commerciales très compliquées. Voilà pourquoi le "chococam" (l'équivalent des tablettes Poulain en france) n'est pas bon.

samedi 9 décembre 2006

Mais à quoi sert la police ?

L'une de mes voisines qui travaille sur le siteB, Fania, part travailler tous les matin avec Cyril, le chauffeur de taxi que j'utilisais au débuta. Hors hier matin, elle m'attendait devant chez moi, pour me demander si je pouvais l'accompagner. Je lui ai demandé quelle en est la raison... Cyril s'était tout simplement fait contrôler par des flics. Les papiers étaient en règle, la voiture en excellent état, le permis, l'assurance et la vignette à jour etc. Oui mais voilà : il conduisait en short ! Bref, il se fait embarquer la bagnole et a finit au poste parcequ'il a bien entendu refusé de payer l'amende cash. Evidemment tout s'est arrangé, je lui ai conseillé d'aller voir le chef de la police (notre pote Victor Hugo, je sais plus si je vous avais raconté ça) mais dans l'histoire, il a perdu sa journée.

mardi 5 décembre 2006

Danger

Hier soir, après le boulot, j'avais rdv avec Fred pour faire un petit tennis. Mais lorsqu'il s'agit de ramasser les balles, c'est nettement moins marrant. Je me penche pour en récupérer une qui s'était échapée dans le coin du terrain et je vois quelque chose bouger. Réflexe : je retire ma main. Et j'ai vu un mamba qui, se sentant attaqué par cette "chose" jaune fluo, se défendait en essayant de mordre la balle. C'était la première fois que je voyais un mamba de si près ! Ca doit pas etre facile à chasser ces bêtes-là, car elles sont très rapides.

dimanche 3 décembre 2006

Camion un peu trop ambitieux

Il me semble que j'avais déjà évoqué ce fait-divers peu après mon arrivée à Yaoundé. Et bien j'en ai retrouvé une trace ! C'est l'histoire d'un petit camion, chargé comme on n'a pas idée, qui décide de s'attaquer à la côte qui passe devant l'ambassade. Et puis d'un coup, au beau milieu de la pente...

Un camiooooon, à réaction...

jeudi 30 novembre 2006

Les routes

Le week-end dernier, alors que j’étais en liaison téléphonique avec les Pyrénées, mon papa m’a fait une remarque : « Après 4mois passés au Cameroun, il est temps de commencer à partir en brousse le week-end, et visiter les villages enclavés du Cameroun ». Cela m’a beaucoup surpris. Mine de rien, le Cameroun est quand même un grand pays, il suffit de regarder un carte du monde pour le vérifier. Et étant à Yaoundé, il m’est IMPOSSIBLE de voyager de la sorte sur 24 ou 48h… la raison est toute simple : hormis les grands axes routiers « cardinaux », il n’y a que de la piste. Et la piste camerounaise, ce n’est pas un simple chemin poussiéreux, c’est un passage taillé au beau milieu de la forêt équatoriale. En 4x4, il faut compter en moyenne 2h30 pour faire 30km… Et c’est lorsque tout va bien…

Une piste en excellent état

Car il faut ajouter à cela les erreurs d’orientation, les moments où le véhicule s’enlise etc… Avec l’humidité et la saison des pluies qui vient de se terminer, ça devient carrément apocalyptique !


Un bourbier parmi tant d’autres


La galère commence

Vous comprendrez donc qu’avec ma 306 bien aimée, ce n’est pas vraiment au programme de nos week-end :) Mais avec les vacances qui approchent à grands pas (le 17 decembre pour trois semaines), j’aurai l’occasion de découvrir enfin les joies du voyage.

dimanche 26 novembre 2006

Taxis

Ca y est, j’ai enfin réussi à prendre une photo de l’arrière d’un taxi. C’est assez compliqué, car il faut savoir se placer assez près pour que l’on aperçoive quelque chose sur la photo, mais pas trop pour éviter le crash si le taxi pile à l’improviste pour prendre un passager. Il faut aussi garder à l’esprit que prendre un photo en conduisant, c’est pas très pratique… surtout dans les rues camerounaises truffées d’ornières ! Et pourtant je suis arrivé à faire quelque chose de pas trop mal.

Tunning made-in Cameroun

On remarque le message à la peinture blanche et bleue : *prudence svp* avec juste en dessous une plaque d’immatriculation verte « Las Roga » et une petite balle de golf décorative qui pend du pare-choc. Et puis les quatre magnifiques antennes toutes plus inutiles les unes que les autres…

mercredi 22 novembre 2006

Langage

Ca faisait longtemps que je n’avais pas écrit d’article… J’ai beaucoup de travail depuis que Pascal est parti en congés en France (deux semaines déjà). Et puis il a fallu que j’organise mon anniversaire et ma pendaison de crémaillère en parallèle. D’ailleurs c’était super sympa de manger du fromage, du jambon et du chocolat entre copains. Bref, rattrapons le temps perdu et passons à la leçon hebdomadaire de culture camerounaise : lorsque quelque chose ne fonctionne plus (un téléphone portable par exemple), on ne dit pas qu’il est cassé, mais on dit « c’est gâté ! ». Evidemment au boulot je n’utilise pas ce terme, mais dans la rue, je l’entends souvent et ça me fait sourire.

Accueil

Une chose surprenante, c’est l’accueil qui est réservé aux « blancs » dans les villages camerounais. J’ai comparé avec les expériences des copains partis en mission dans les petits villages, et tout se recoupe. Lorsqu’on est invité chez quelqu’un, il nous fait asseoir dans un fauteuil du salon, puis il allume la télévision et nous abandonne là pendant 30 min ou plus. A ce que j’ai compris, c’est parce qu’il tient à nous montrer la télé dont il est fier. Les chefs des villages aussi sont très fiers d’accueillir des français chez eux… à tel point qu’ils sont prêts à dormir par terre dans le salon pour laisser les chambres aux « blancs ». C’est super gênant, et il est très difficile de leur faire accepter l’idée que nous avons tous déjà un jour ou l’autre « squatté » dans le salon d’un copain.

lundi 20 novembre 2006

Le Hilton

L'autre semaine, le mercredi était férié ici aussi pour les français travaillant à l’ambassade. Avec Baptiste, on a décidé de jouer les bons occidentaux en passant tout l’après-midi au Hilton. Au programme : squash, piscine, jacuzzi, hammam, sauna et salle de muscu. Une journée très constructive donc… Le tout pour 15€. Le genre de choses que j’aurais probablement jamais l’occasion de réitérer en France. Toujours est-il qu’à la fin de la journée, j’ai fini lessivé !

vendredi 10 novembre 2006

Paysages

Le week-end dernier, malgré les averses récurrente, j'ai profité de quelques éclaircies pour me balader du côté de Mokolo. Mokolo, c'est le grand marché de yaoundé. Une fois qu'on a véritablement quitté le quartier et sa foule de camerounais prêts à te sauter dessus pour récolter 1 piècette, les paysages sont vraiement sympatiques. 

Les collines de Mokolo

On retrouve l'habitat très typique des montagnes camerounaises : les petites huttes en pierre. Pourtant, on n'est pas bien loin de la ville. Il y a même un arbre particulier, que les gens appellent "l'arbre rouillé". J'ai voulu le voir, car le nom me faisait penser à l'arbre de la mort dans Sleepy Hollow. Un peu déçu sur ce coup là... 

Le vieil arbre "rouillé"

lundi 6 novembre 2006

Jeux

Aujourd'hui, j'ai découvert que les gamins camerounais avaient exactement les mêmes jeux que les européens actuellement. Ils jouaient à dévaler une rue en pente avec un trotinette... Mais bon, c'est un modèle difficile à trouver dans les vitrines de Toys'r'us ou autres JouéClub, Le top du top de la trotinette :

Sacrés bricoleurs ces camerounais
 

samedi 4 novembre 2006

Coutûme locale

(04 nov. 2006) J'ai appris quelque chose de sureprenant hier soir. Ici, les quartiers élisent leurs "chefs", qui vivent dans un genre de palais qu'on appelle "chefferie". Dans certaines régions, on ne parle pas de "chefs", mais de "rois". Et bien dans l'est, il en est un qui est propriétaire de tous les seins de sa région. Propriétaire au sens propre du terme. Or un jour, la ministre des finances est venue lui rendre visite... Elle a dû se plier à la coutûme, et participer à l'entretien les seins à l'air, comme toutes les autres femmes du palais. Ils sont fous !

jeudi 2 novembre 2006

Jeudi 2 Novembre

Jeudi dernier, j’ai voulu faire un petit tour au palais des congrès pour profiter du soleil en fin de matinée. Je me pointe donc à l’entrée du parking et je vois qu’il y a une centaine de voitures diplomatiques et consulaires garées là. Les quatre policiers à l’entrée me disent « vous êtes en retard ? » Un peu surpris (j’étais en short), je dis « oui, probablement… vous pouvez me dire ce qu’il se passe ici ? » Il s’agissait d’une conférence importante donnée par un ministre, et à laquelle je n’étais évidemment pas convié. Le flic me demande donc de vouloir gentiment faire demi-tour. Et puis il ajoute « C’est à toi la bouteille de Tanguy, là ? » (j’avais une bouteille d’eau sur la banquette arrière). « Tu me la donnes, j’ai soif. » J’ai rétorqué « moi aussi, donc je vais la garder et je vais juste faire demi-tour, au revoir ». Le flic n’a pas cherché plus loin, il m’a laissé repartir, mais ça ne m’était encore jamais arrivé de parler avec eux. Et samedi aprem, rebelote en sortant de l’entraînement de foot (dans l’enceinte privée de la communauté hélènique). Devant le portail, on a découvert cinq flics armés qui arrêtaient toutes les voitures qui passaient pour réclamer quelques billets. Que viva la corrupcion !

mercredi 25 octobre 2006

Limbe

Le week-end dernier, nous avons décidé de partir « visiter » Limbé. Limbé se situe à environ 80 km de Douala, soit à moins d'une heure de route de la capitale économique du pays. Nous sommes donc partis vers 9h30 pour profiter de la journée ensoleillée. A la différence de Kribi, Limbé est une cité balnéaire beaucoup moins exploitée. Cela se remarque rapidement au nombre d’hôtels largement inférieur à celui de Kribi. Mais les touristes ne sont pas rares, car la plupart des expatriés de Douala passent leur week-end Limbe.


 Etinsah Beach

La raison qui semble évidente à cette sous-exploitation est la couleur du sable de Limbé. En effet, celui-ci est noir !! Mais vraiment noir. Donc of course, on est loin des plages de rêve des magasines… Et pourtant, c'est ce qui fait le charme de Limbé et donne à cette région un côté sauvage très attrayant.


Plage de sable noir


Perso, ça me plaît bien ;) Si le sable est noir à Limbé, c’est simplement car on se trouve dans une région volcanique. On se trouve presque au pied du Mont Cameroun, volcan toujours en activité dont le dernier caprice remonte à 1999. Pour le reste, c’est un peu comme à Kribi : le meilleur c’est de rester barboter des heures dans une eau à 28°…


Pirogue de pêcheurs

Bref, à Limbé on passe un week-end tranquillou au bord de la mer. On peut aussi faire quelques ballades dans les alentours et visiter le jardin botanique, qui est entretenu grâce à la participation des anglais. Et oui, nous sommes dans la région anglophone du pays ! Pour conclure, je retiendrai simplement une vue magnifique sur Malabo… 

Au fond, Malabo (Guinée Equatoriale)
 

vendredi 20 octobre 2006

Douala

Douala est la plus grande ville du Cameroun avec près de 2 millions d'habitants. Contrairement à Yaoundé, c'est LA capitale économique du pays. Son expansion est principalement due à sa situation géographique dans le golfe de Guinée. C’est ce qui a permis la création de son port, un des plus grands ports d'Afrique Centrale. Je dirais que toute l’économie du pays dépend de lui.

Vue sur le port de Douala

Le port de Douala est avant tout un port de transport de marchandises, mais on retrouve quand même une base navale militaire, et des chantiers navals (rien à voir avec ceux de l’Atlantique : ici, on ne construit que des bateaux de pêche). On trouve aussi quelques piroguiers qui tentent avec plus ou moins de réussite de pêcher sur l’estuaire du Wouri, qui se jette dans l’océan Atlantique.
 
 Piroguier
 
  Vue sur l’estuaire de Wouri

Le centre ville de Douala ressemble beaucoup plus à nos villes européennes, avec ses grands immeubles, ses carrefours et ses vraies routes bitumées… Mais du fait des fortes pluies, les routes sont souvent défoncées ce qui rend la circulation difficile. C’est une ville où l’on trouve beaucoup plus d’expatriés que dans le reste du Pays. Nous avons eu l’occasion de nous balader dans le port, et au dessus de quelques nuages se dessine le Mont Cameroun. 
 
Au loin, le Mont Cameroun


Il fait très chaud à Douala. Le dernier soir, nous en avons profité pour tester le fameux « crocodile sauce termites » au restaurant… En tant que bons expats, on a demandé à ce qu’on enlève les insectes. Et franchement, le plat n’est pas mauvais. Difficile de décrire une viande comme le croco : à mi-chemin entre le thon, le pot-au-feu et le poulet. Le patron du resto, un français, nous a même offert le digestif ! 

jeudi 19 octobre 2006

Mission à Douala

Jeudi dernier, le 19 octobre à 8h, démarrait ma mission à Douala, avec deux autres personnes. Pascal s’était arrangé au préalable avec Titus notre chauffeur. Il était donc prévu que nous fassions une pause p’tit dej à l’hostellerie de la Sendenga. La Sendenga, c’est un très joli fleuve qui traverse Edea.

La Sendenga

L’auberge est située juste à côté du pont dont j’avais montré la photo il y a un bout de temps déjà. J’en sais désormais un peu plus à son sujet : il a été construit par les allemands en 1911. On y rencontre des pêcheurs, et la faune est assez sympa : papillons, oiseaux multicolores. On trouve un bon nombre d’arbres fruitiers sur les berges.


mercredi 18 octobre 2006

Instruments

(18 oct. 2006) Il y a une chose super au Cameroun, c’est les instruments qu’ils utilisent pour faire de la musique. Il y en a un en particulier que j’adore, c’est un tronc d’arbre creux sur lequel ils tapent avec deux bouts de bois. On est loin de la batterie Pearl de G&TT, mais c’est marrant de les voir en jouer, ils sont à fond dedans. Je vais d’ailleurs prendre quelques cours de djembé avec Magali et Peggy.

Teek & Szabo

Et hier soir, on a remis ça avec le concert d’un groupe camerounais qu’on avait déjà vu à La Fabrique (un bar stylé européen). Ca s’appelle « Teek & Szabỏ » En fait, Szabo est un accordéoniste français, donc la musique est fortement influencée par le style occidental, et c’est très sympa. Sur certains morceaux, si on rajoutait quelques cuivres, on obtiendrait presque du ska. Pour le concert à proprement parler, c’était dans la salle de ciné du CCF. Donc sièges confortables et tout… Mais les camerounais sont vraiment des fans de ce groupe, ils étaient tous debout ou à vouloir monter sur scène.


  Lead : Teek  
 
  Szabo et ses musiciens
 

Concert au CCF

L’autre soir, (disons vendredi 29 septembre), il y avait un concert de jazz au CCF. Un groupe allemand dénommé « Yakou Tribe ». C’était génial, tellement mieux que la musique camerounaise qu’on entend à longueur de journée dans le centre-ville. Et puis ça faisait longtemps que j’avais pas entendu l’accent allemand. Je n’ai pas eu le temps de vérifier s’ils étaient très connus, mais ils ont du talent. Ils sont en tournée à Nairobi, Libreville et d’autres grandes capitales africaines

mercredi 11 octobre 2006

Cheese Party

Comme vous l'avez appris dans les posts précédents, peggy vient de rentrer après 3 semaines de vacances en France. Et la coutûme veut que les VI vacanciers ramènent tout plein de denrées pour les pauvres expats qui ne sont restés à Yaoundé. Là, peggy a mis la barre très très haute : Mardi soir, on avait rendez-vous chez elle pour se faire une cheese party avec un Saint Mecter énorme préparé avec soins par son grand-père en Auvergne... Et pour le dessert, surprise ! Du chocolat, du vrai. On a fait pêter la boite d'After Eight. Et le Lindt&sprüngli "tiramisu"... ben franchement, il déchire et "ça fait zaisir" ;)

lundi 9 octobre 2006

La Camair

La compagnie nationale aérienne camerounaise s'appelle officiellement la Camair. Mais ici, on la surnomme "air peut-etre". Et franchement c'est assez justifié... Peggy devait rentrer lundi dans la journée. vendredi dernier, elle va chercher son billet et on lui annonce que, faute de places, elle part dès le lendemain (suprise !). La voila donc rendue à l'aréoport, on appelle les passagers pour embarquer... mais La Camair avait perdu l'avion !!! Ils savaient qu'il avait bien atterri à Roissy quelques heures plus tôt, mais ils ne savaient plus où il était. Au final, 10h d'attente ;)

mardi 3 octobre 2006

Nourriture

En sortant de la salle, Martial nous a emmené manger dans un coin que seul un camerounais peut connaître : Rustique Home. C’est vraiment super comme petit resto. Entouré de verdure de tous les côtés (même au dessus de nos têtes). Et la particularité, c’est que tout le mobilier est fait en bois brut. Jusque là, des meubles en bois, ça peut se comprendre. Sauf qu’ici, c’est sculpté dans une seule pièce de bois : les tables, les lampes, les sièges, même les fauteuils ! Mais ça coûte un peu cher et c’est pas très pratique à ramener chez soi… Enfin bon. Donc dans ce resto génial, j’ai eu droit à un vrai porc-épic. Il se chasse en brousse apparemment, et c’est super bon. Par ailleurs, le cuistot était un « bassa ». C’est une des centaines d’ethnies camerounaises si j’ai bien compris. D’ailleurs à ce sujet, quand tu dis que tu as grandi parmi les « bamiléké », les camerounais se mettent à te respecter d’un coup. Ca ne doit pas être une ethnie très tendre… Et la spécialité des « bassa », c’est la sauce noire. C’est vraiment trop bon, en tout cas elle se marie à merveille avec le gibier. Je me suis renseigné sur la façon dont c’est fait. Et bien en fait, c’est à base de cailloux ! si si. En fait, ils râpent un type de roche particulier, ils rajoutent de l’huile, des herbes, du piment et ça donne la fameuse sauce noire. C’est en fait la roche qui donne cette couleur si particulière

Cacahouettes

Il y a une chose qui peut marquer quand on débarque au Cameroun, c’est que lorsque tu demandes des cacahuettes pour accompagner ton cocktail ou ta bière dans un resto ou un bar, on te regarde avec des yeux ronds sans comprendre. Tout simplement parce qu’ici ils appellent ça des « arachides ». Et inutile d’en chercher dans les quelques supermarchés de la ville, ça ne s’achète que sur le bord des routes. Les gens remplissent des bouteilles vides avec les cacahuettes, et toi, tu n’as plus qu’à négocier la bouteille à 600 ou 700 CFA. C’est marrant, parce que tu peux faire une super collection : Smirnoff, Whisky, Gin, Rhum, Pastis etc…



En voiture

Hier soir, je suivais un mini bus tout pourri (je précise encore, mais est-ce bien nécessaire...) et puis d’un coup, la double porte arrière s'ouvre. Encore heureux je collais pas le type sinon je me la mangeais. J’aperçois un type (un passager) derrière. Je me dit qu'il doit flipper de rouler dans un bus dans cet état là avec la porte battante, les ornières et tout... Et le mec ne referme pas la porte. Il se rapproche, il ouvre encore plus la double porte qui battait, sort en équilibre sur le par-choc, et referme la porte. 2 min après, il descend tranquillou du bus qui venait de s'arrêter à un feu rouge. Il fait un signe vers le chauffeur pour le remercier et se tire. J'étais mort de rire. Dommage que j'avais pas l'appareil photo sous la main.

samedi 30 septembre 2006

Samedi 30 septembre

Aujourd’hui, j’avais rendez-vous avec Baptiste, Amélie et Nathalie pour retrouver Martial. Martial, c’est un pote camerounais que connaissaient Claire et les versaillais. Il a été cuistot au « grand bassam » où on mange trop bien. Et là il se reconvertit dans le tourisme en écrivant un genre d’encyclopédie en 4 volumes sur ce qu’il y a à voir au Cameroun. Il n’en est qu’au premier volume sur l’Ouest, mais ça devrait bien marcher vu qu’à part le petit futé, il n’existe aucun bouquin de ce type. Bref. Martial devait nous conduire à un cours de danse pour qu’on apprenne le « coupé décalé ». Le coupé décalé, c’est ce que tu danses sur de la musique camerounaise. Je ne vais pas vous cacher que c’est super saoulant quand tu écoutes ce genre de musique 4h d’affilée, mais à petite dose, c’est sympa. Donc on arrive dans le quartier de Madagascar, là où Martial a grandi. C’est vraiment « le quartier » : on doit passer par de la piste de dingue pour y arriver, on suit ensuite un petit sentier gadoueux en pente et on arrive finalement à la salle de danse. C’est très rustique. Mais impressionnant de voir les membres de l’association répéter leur spectacle. Il est convenu qu’on ait cours le samedi en fin de matinée.

lundi 18 septembre 2006

Mont Febe

J’ai pris d’autres photos du Mont Febe dimanche après-midi. Me voilà donc rendu sur les pentes de l’une des 7 collines qui entourent la ville :


En fait, désormais, le programme du dimanche aprem, c’est farniente sur les dalles en granit du Palais des Congrès. Avec le soleil qui tape, elles sont toutes chaudes, c’est trop peinard pour bronzer. Et puis là-bas, personne ne risque de te braquer à l’arme blanche pendant que tu fermes les yeux.

le palais des congrès au fond

Ce qui est génial depuis le Mont Febe, c’est que lorsqu’il fait beau, la vue est super dégagée. On arrive même à voir la forêt vierge derrière la ville. C’est assez rare qu’on la voit aussi bien que ça (en foncé après les habitations).

Aux portes de Yaoundé : la forêt vierge

samedi 16 septembre 2006

Coupant

Hier matin, on a reçu du courrier à l'ambassade. Un petit colis en provenance de garoua, une ville du nord du cameroun. On l'a donc ouvert dans notre bureau. Et surprsie, c'était les 10 petites machettes que Pascal avait commandées il y a 1 mois. Or au Cameroun - c'est sans doute valable dans d'autres pays d'afrique d'ailleurs - la coutûme veut qu'entre copains, on donne une arme ou un objet coupant contre une pièce symbolique... Donc j'ai récupéré une mini-machette toute neuve en échange d'une pièce de 100CFA toute neuve aussi. Elle est trop géniale cette machette, super efficace en tout cas, car elle coupe aussi bien qu'une machette de taille normale, mais elle au moins, elle passe dans mon sac à dos. Yeah ! je vais enfin pouvoir partir en rando chasser le mamba vert ;)

jeudi 14 septembre 2006

Circulation

Ca y est, j’ai enfin trouvé une photo qui montre à quel point la circulation est sportive ici. C’est une photo prise du ciel au niveau du rond point de La Poste. Au fond, on reconnaît le ministère des télécoms, en forme de pyramide. Donc mon appart est bien loin…

Le rond point de La Poste

Le grand bâtiment blanc au fond et juste à droite du ministère, c’est l’hôtel du Hilton. L’hôtel classe de la ville quoi. Là où on joue au squash, où on peut se faire couper les cheveux sans attraper de saloperies, où on peut faire développer les photos numériques, où les gens se jettent du 8eme étage (si si !) … Mais pas de traces de Pâris.

L'hôtel Hilton

Et en haut de l’hôtel, il y a un bar sur une grande terrasse. La vue est superbe. Mais c’est pas donné les consos dans un hôtel comme celui-ci. Ils y font des cocktails qui ressemblent un peu à ceux des bars select sous les arcades de la place du Capitole à Toulouse. Le bâtiment sous la flèche, c’est BCD, là où j’habite :

La vue depuis la terrasse du Hilton

mardi 12 septembre 2006

Le parc de la résidence

There is… a House… avec pas mal d’animaux (réf. à la chanson mythique du groupe The Animals) Déjà, il y a plein de paons. Les paons ça vole au fait, moi je ne savais pas.

Les paons

Et puis on trouve aussi des genres de gazelles. Je suppose que les faons ne sont pas bien loin, mais j’ai pas réussi à prendre de photo. Toujours pas de trace du boa…

Une gazelle – ou un fan qui a muté

Il y a aussi des arbres gigantesques très impressionnants qui datent depuis depuis (depuis depuis, ca veur dire depuis un très long moment. Ici, pour marquer l’intensité, on répète le mot : sucré sucré etc.)

Un arbre gigantesque – bambou ?

A part ça, le parc de la résidence s’étend sur 8 hectares. C’est très arboré, et super bien entretenu. Ca ressemble à ça :

Sympa le jardin…

vendredi 8 septembre 2006

Le karting

… En ce vendredi matin, l’ambiance était plutôt studieuse au bureau, la foudre ayant foutu par terre tout le consulat de Douala. Et puis vers 9h15, coup de fil de la part d’Anthony (le garde du PCS) « Simon, on va faire du kart. Tu viens avec nous ? On passe te chercher vers 10h ». Ouais… sauf que moi je bosse aujourd’hui. Je demande à Pascal qui me répond « Mais vas-y, file, amuse toi ». Nous voilà donc parti sur le circuit de Yaoundé, avec 4 autres collègues. On enfile les casques, les coussins et let’s go ! En route pour 3h de course… Enfin avec des pauses toutes les 45min parce qu’il faut profiter des boissons offertes. On s’est marrés comme des fous, on aurait dit des gamins lâchés dans une cour de récré, à se pousser dans les pneus, se foncer dedans etc… Yen a même un qui a fait un tonneau avec un 125cm3. Mais on s’en est sorti sans trop de bobos. Nous. Parce que en ce qui concerne le kart, c’est une autre histoire… Au final, on a réussi à casser un kart 125, deux volants et un pneu. On avait un peu honte, et peur de se faire gronder a la fin de la journée... Pourtant, le mécano a juste dit  « patron, la prochaine fois, vous pourrez faire plus attention pour éviter la casse ? » Bref, c'est toujours un peu bizarre d'être traité comme des rois. Et le tout pour seulement 12000cfa (ça fait 17€) !! Sauf que les mains prennent cher (ampoules de dingue), les côtes aussi (toutes égratignées à force de cogner dans le siège). Et ce samedi matin, j’avais pas mal de courbatures. Ce soir, c’est la fête de départ de Sarah, on squatte tous à Versailles !

Vendredi 08 septembre

Ce soir, j’ai retrouvé Sarah et Baptiste au Bunker (super original comme nom de bistrot). C’est spécial comme conception, il y a des salles, des escaliers et des étages un peu partout, mais c’est super simple pour se retrouver : il suffit de dire à quelqu’un « je cherche une blanche ». Baptiste rentre de 15 jours de mission dans l’ouest, et Sarah rentre en France définitivement lundi prochain. On est ensuite allés dans un mini resto manger du poisson braisé. On s’est enfilé 3 carpes trop bonnes. C’est marrant, parce qu’on mange tout avec les mains. On s’en met donc partout et à la fin, on se rince les doigts dans un seau d’eau. Dans le resto, il y avait des danseurs impressionnants. Je dresse le tableau : on pose 3 canettes de Mützig de 65cL comme celle-là les unes au dessus des autres.

Puis on pose le tout sur la tête du danseur, et le mec danse comme un dingue (dans les danses africaines, tu es tout le temps en mouvement) sans rien faire tomber ! Et puis le type fait en plus tenir une autre canette en équilibre sur un doigt, et il se dirige dans la salle pour la donner à quelqu’un. La personne doit alors monter sur scène, faire deux ou trois pas de danse et donner un peu de sous au danseur. C’est super sympa. Sarah a été choisie, elle s’est super bien débrouillée. Moi je n’y suis pas allé parce que d’une part notre table avait déjà donné 5000cfa, et aussi parce que j’étais tout cassé à cause du Kart…

mardi 5 septembre 2006

Argent

Il y a un truc marquant dans le pays, c’est qu’ on paye tout en cash. Et puis dès le début... Par exemple, j'ai payé mon abonnement canalsat en liquide pour les 6 prochains mois. Ils ne connaissent pas (ou refusent de comprendre) le sens du mot "mensualité".

dimanche 3 septembre 2006

Le lac de Yaoundé

Entre deux jours de pluies, il fait beau parfois à Yaoundé. J’ai donc pris quelques photos du lac près duquel j’habite.

Le lac de Yaoundé

Voyage en car

Sinon, j’en ai appris une belle sur la corruption il y a quelques jours… C’est l’histoire d’un car de voyageurs qui roule sur une route. Et puis sur le chemin, ils rencontrent un accident. Deux types qui se sont plantés en moto, un père et son fils. « Mon fils a la jambe cassée » dit le père. Les voyageurs descendent donc pour aider, mais là le jeune, qui faisait semblant se relève et braque les passagers pour leur voler leurs montres, argent, bijoux, portables etc… Manque de pot, il y avait parmi les voyageurs un garde du corps qui revenait de Douala. PAN, il a flingué les deux types, récupéré le sac dans lequel se trouvait le butin et tout le monde est remonté dans le car où ils ont fait la java pendant tout le trajet. Quelques jours plus tard, il a été promu pour son acte. Ca vient peut-être de moi (qui ait changé en quelques semaines en voyant la vie ici), mais ça ne me choque pas du tout. C’est le seul moyen de lutter contre la corruption.

vendredi 1 septembre 2006

Route

Encore un truc sympa que j’avais zappé… Ici, je veux dire sur les routes, il y a des tas d’accidents etc. Bon, donc il peut s’avérer nécessaire de prévenir les automobilistes qu’il y a un obstacle sur la route. Obstacle, ça prend deux sens au Cameroun selon le type de route : sur l’axe lourd qui mène à Douala, ça veut dire voitures, cars ou camions encastrés avec des morts, et en ville ça signifie quelqu’un en panne au beau milieu de la chaussée en plein virage. Pour avertir du danger, les camer laissent donc des touffes d’herbes sur la chaussée en amont et en aval. Parfois, ce sont des cailloux. Mais ces gros malins laissent tout une fois que la chaussée est dégagée. Evidemment tu te manges les cailloux en bagnole et ça fait bizarre…

mercredi 30 août 2006

Palais des congrès

Vue sur le Mont Febe

L’autre jour - c’était un dimanche – on est parti faire un tour au palais des congrès. C’est marrant, on croise y plein de monde qui font une sorte de « ballade familiale du week-end ». Bref, la vue était dégagée donc j’en ai profité pour prendre quelques photos.

Les collines entourant la ville

En fait, le palais des congrès est situé juste aux bords de la colline du Mont Febe, et hormis les collines ci-dessus, on a l’impression que toute la ville entoure le Palais.

Yaoundé

Légende

J'avais déjà raconté l'histoire du boa qui se balade dans la forêt de l'ambassade (oui, sur les 8 hectares du parc, il y a de la place pour une forêt). On ne l'a plus revu depuis que le nouvel ambassadeur est arrivé, c'est à dire environ 3 ans. Mais ce dernier doit bientôt partir, et le personnel de l'ambassade craint que le serpent fasse son retour par la même occasion. Et bien avant-hier, les chauffeurs qui prenaient leur pause à midi ont apperçu la queue du boa dans le parc... Perso j'aimerais bien voir un jour à quoi ça ressemble un boa en liberté.

dimanche 27 août 2006

Cameroun sud

Pour aller à Kribi, il y a deux itinéraires possibles. Voici la carte du sud du Cameroun pour se repérer un peu. La carte se trouve ici.



Mais surtout, ON NE DECIDE PAS A PILE OU FACE ! Parceque soit on roule tranquillou en passant par Edéa puis en longeant la côte, auquel cas 3h30 après avoir quitté Yaoundé, on se retrouve les pieds dans l'eau. Soit on décide de passer par le sud, et dans ce cas, on roule sur une vraie piste après avoir passé le village de Lolodorf.

Le village de Lolodorf

Le village en lui-même est sympa, mais le voyage dure entre 6 et 7h et c'est super relou. C'est même carrément déconseillé de prendre la piste en berline.

samedi 26 août 2006

Camions

J’avais déjà précisé qu’ici les camions camer sont overchargés. La semaine dernière, j’ai eu droit à l’exemple type de conneries qu’ils sont capable de faire. On entasse des tas et des tas de planches en bois sur la remorque. Et puis au bout d’un moment (5m de haut) on se rend compte que c’est plus trop stable alors on arrête. Sauf que le camion est immobilisé à cause du poids et ne peut pas partir. La remorque, elle, tangue un peu. Elle est sur le point de se casser la gueule donc on rajoute des cales. Je savais qu’ils avaient un jeton, mais là c’est dingue !

Chargement démesuré

Et puis sur les routes, on croise plein d’accidents. Dans les fossés, on trouve des vieilles carcasses de trucs qui roulent (roulaient) : voitures, cars, camions… Evidemment dès que l’engin est accidenté, tout le monde se rue dessus pour tirer un max de choses : coussins des banquettes et des sièges, autoradios, etc… L’autre jour sur la route, on a croisé ça :

Camion accidenté

Les roues partent en live complet, la remorque j’en parle même pas… Je sais vraiment pas comment il s’est débrouillé pour foutre son camion dans cet état.

vendredi 25 août 2006

Kribi

La suite des photos de notre week-end à Kribi… Nous étions donc à grand Batanga, un lieu dit après la ville de Kribi. Et notre plage s’appelait St Barthélemy. En fait, on avait plusieurs km de plage rien que pour nous…

Transats et hamacs étaient de sortis

Et en prime, un magnifique coucher de soleil, même s’il n’était pas forcément au rendez-vous durant le week-end. Heureusement qu’on a quand même bronzé dimanche midi.