Jeudi dernier, j’ai voulu faire un petit tour au palais des congrès pour
profiter du soleil en fin de matinée. Je me pointe donc à l’entrée du
parking et je vois qu’il y a une centaine de voitures diplomatiques et
consulaires garées là. Les quatre policiers à l’entrée me disent « vous
êtes en retard ? » Un peu surpris (j’étais en short), je dis « oui,
probablement… vous pouvez me dire ce qu’il se passe ici ? » Il
s’agissait d’une conférence importante donnée par un ministre, et à
laquelle je n’étais évidemment pas convié. Le flic me demande donc de
vouloir gentiment faire demi-tour. Et puis il ajoute « C’est à toi la
bouteille de Tanguy, là ? » (j’avais une bouteille d’eau sur la
banquette arrière). « Tu me la donnes, j’ai soif. » J’ai rétorqué « moi
aussi, donc je vais la garder et je vais juste faire demi-tour, au
revoir ». Le flic n’a pas cherché plus loin, il m’a laissé repartir,
mais ça ne m’était encore jamais arrivé de parler avec eux. Et samedi
aprem, rebelote en sortant de l’entraînement de foot (dans l’enceinte
privée de la communauté hélènique). Devant le portail, on a découvert
cinq flics armés qui arrêtaient toutes les voitures qui passaient pour
réclamer quelques billets. Que viva la corrupcion !
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