mercredi 14 février 2007

Lundi 12 février

Ce matin, le réveil est un peu plus difficile que les autres jours… La fatigue accumulée commence à se faire sentir. Martial, toujours aussi matinal, nous sort du lit dès 7h30 pour le petit déjeuner : Razzia sur les beignets achetés la veille à Nkongsamba. Puis nous organisons une petite ballade aux alentours du village, avec le « Tonton Raymond » de Martial.






L’ancienne gare de Nlohé, à proximité des plantations d’ananas

Nous passons devant l’ancienne gare, construite par les allemands et désaffectée depuis depuis, comme on dit ici. La production de café n’était plus assez importante pour justifier la présence d’une gare à Nlohé.

Nous sommes en saison sèche, et à cette période de l’année, les caféiers sont en fleurs et embaument. Mais ça ne sent pas le café !





L’usine de café désaffectée, et les fleurs de caféier

Pour atteindre l’usine de café, il faut au préalable passer sur un vieux pont allemand. Il est un peu rouillé, mais il tient toujours debout. A l’époque, les allemands construisaient du solide dirons-nous… Celui-ci enjambe la rivière, et il n’a plus de barrières pour se tenir. Autrefois, c’était le train qui passait dessus. Maintenant que les rails ont été enlevés (lors des batailles du maquis dans les 60’s) c’est au tour des gamins de jouer à trap-trap dessus. Pas étonnant qu’il y ait des accidents récurrents…



Le vieux pont allemand

Puis en poursuivant notre chemin pendant une trentaine de minutes, nous atteignons l’endroit dont la famille de Martial nous avait parlé : un lieu très calme et super agréable pour se baigner. L’eau est fraîche et permet de soulager les piqûres de mout-mout qui se sont réveillées depuis la veille. Les filles, s’avèreront être moins téméraires que les garçons et ne s’aventureront pas à tremper leur orteils…



La rivière coule au milieu de la jungle



Amélie et Charlotte

Il est bientôt midi, et il est l’heure de rentrer. Nous faisons un petit détour pour observer la fabrication du vin de palme, auquel j’ai goûté pour la première fois la veille (shame on me, ça va faire 7 mois que je suis ici). Mais ici, il n’y a pas de pressoir. Les camerounais font donc comme avec le raisin en France. On distingue une sorte de creux entouré de pières, juste à côté du "pressoir". Il faut ensuite laisser fermenter l’huile ainsi récoltée pendant plusieurs mois.



La fabrication de l’huile de palme

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