mercredi 25 octobre 2006

Limbe

Le week-end dernier, nous avons décidé de partir « visiter » Limbé. Limbé se situe à environ 80 km de Douala, soit à moins d'une heure de route de la capitale économique du pays. Nous sommes donc partis vers 9h30 pour profiter de la journée ensoleillée. A la différence de Kribi, Limbé est une cité balnéaire beaucoup moins exploitée. Cela se remarque rapidement au nombre d’hôtels largement inférieur à celui de Kribi. Mais les touristes ne sont pas rares, car la plupart des expatriés de Douala passent leur week-end Limbe.


 Etinsah Beach

La raison qui semble évidente à cette sous-exploitation est la couleur du sable de Limbé. En effet, celui-ci est noir !! Mais vraiment noir. Donc of course, on est loin des plages de rêve des magasines… Et pourtant, c'est ce qui fait le charme de Limbé et donne à cette région un côté sauvage très attrayant.


Plage de sable noir


Perso, ça me plaît bien ;) Si le sable est noir à Limbé, c’est simplement car on se trouve dans une région volcanique. On se trouve presque au pied du Mont Cameroun, volcan toujours en activité dont le dernier caprice remonte à 1999. Pour le reste, c’est un peu comme à Kribi : le meilleur c’est de rester barboter des heures dans une eau à 28°…


Pirogue de pêcheurs

Bref, à Limbé on passe un week-end tranquillou au bord de la mer. On peut aussi faire quelques ballades dans les alentours et visiter le jardin botanique, qui est entretenu grâce à la participation des anglais. Et oui, nous sommes dans la région anglophone du pays ! Pour conclure, je retiendrai simplement une vue magnifique sur Malabo… 

Au fond, Malabo (Guinée Equatoriale)
 

vendredi 20 octobre 2006

Douala

Douala est la plus grande ville du Cameroun avec près de 2 millions d'habitants. Contrairement à Yaoundé, c'est LA capitale économique du pays. Son expansion est principalement due à sa situation géographique dans le golfe de Guinée. C’est ce qui a permis la création de son port, un des plus grands ports d'Afrique Centrale. Je dirais que toute l’économie du pays dépend de lui.

Vue sur le port de Douala

Le port de Douala est avant tout un port de transport de marchandises, mais on retrouve quand même une base navale militaire, et des chantiers navals (rien à voir avec ceux de l’Atlantique : ici, on ne construit que des bateaux de pêche). On trouve aussi quelques piroguiers qui tentent avec plus ou moins de réussite de pêcher sur l’estuaire du Wouri, qui se jette dans l’océan Atlantique.
 
 Piroguier
 
  Vue sur l’estuaire de Wouri

Le centre ville de Douala ressemble beaucoup plus à nos villes européennes, avec ses grands immeubles, ses carrefours et ses vraies routes bitumées… Mais du fait des fortes pluies, les routes sont souvent défoncées ce qui rend la circulation difficile. C’est une ville où l’on trouve beaucoup plus d’expatriés que dans le reste du Pays. Nous avons eu l’occasion de nous balader dans le port, et au dessus de quelques nuages se dessine le Mont Cameroun. 
 
Au loin, le Mont Cameroun


Il fait très chaud à Douala. Le dernier soir, nous en avons profité pour tester le fameux « crocodile sauce termites » au restaurant… En tant que bons expats, on a demandé à ce qu’on enlève les insectes. Et franchement, le plat n’est pas mauvais. Difficile de décrire une viande comme le croco : à mi-chemin entre le thon, le pot-au-feu et le poulet. Le patron du resto, un français, nous a même offert le digestif ! 

jeudi 19 octobre 2006

Mission à Douala

Jeudi dernier, le 19 octobre à 8h, démarrait ma mission à Douala, avec deux autres personnes. Pascal s’était arrangé au préalable avec Titus notre chauffeur. Il était donc prévu que nous fassions une pause p’tit dej à l’hostellerie de la Sendenga. La Sendenga, c’est un très joli fleuve qui traverse Edea.

La Sendenga

L’auberge est située juste à côté du pont dont j’avais montré la photo il y a un bout de temps déjà. J’en sais désormais un peu plus à son sujet : il a été construit par les allemands en 1911. On y rencontre des pêcheurs, et la faune est assez sympa : papillons, oiseaux multicolores. On trouve un bon nombre d’arbres fruitiers sur les berges.


mercredi 18 octobre 2006

Instruments

(18 oct. 2006) Il y a une chose super au Cameroun, c’est les instruments qu’ils utilisent pour faire de la musique. Il y en a un en particulier que j’adore, c’est un tronc d’arbre creux sur lequel ils tapent avec deux bouts de bois. On est loin de la batterie Pearl de G&TT, mais c’est marrant de les voir en jouer, ils sont à fond dedans. Je vais d’ailleurs prendre quelques cours de djembé avec Magali et Peggy.

Teek & Szabo

Et hier soir, on a remis ça avec le concert d’un groupe camerounais qu’on avait déjà vu à La Fabrique (un bar stylé européen). Ca s’appelle « Teek & Szabỏ » En fait, Szabo est un accordéoniste français, donc la musique est fortement influencée par le style occidental, et c’est très sympa. Sur certains morceaux, si on rajoutait quelques cuivres, on obtiendrait presque du ska. Pour le concert à proprement parler, c’était dans la salle de ciné du CCF. Donc sièges confortables et tout… Mais les camerounais sont vraiment des fans de ce groupe, ils étaient tous debout ou à vouloir monter sur scène.


  Lead : Teek  
 
  Szabo et ses musiciens
 

Concert au CCF

L’autre soir, (disons vendredi 29 septembre), il y avait un concert de jazz au CCF. Un groupe allemand dénommé « Yakou Tribe ». C’était génial, tellement mieux que la musique camerounaise qu’on entend à longueur de journée dans le centre-ville. Et puis ça faisait longtemps que j’avais pas entendu l’accent allemand. Je n’ai pas eu le temps de vérifier s’ils étaient très connus, mais ils ont du talent. Ils sont en tournée à Nairobi, Libreville et d’autres grandes capitales africaines

mercredi 11 octobre 2006

Cheese Party

Comme vous l'avez appris dans les posts précédents, peggy vient de rentrer après 3 semaines de vacances en France. Et la coutûme veut que les VI vacanciers ramènent tout plein de denrées pour les pauvres expats qui ne sont restés à Yaoundé. Là, peggy a mis la barre très très haute : Mardi soir, on avait rendez-vous chez elle pour se faire une cheese party avec un Saint Mecter énorme préparé avec soins par son grand-père en Auvergne... Et pour le dessert, surprise ! Du chocolat, du vrai. On a fait pêter la boite d'After Eight. Et le Lindt&sprüngli "tiramisu"... ben franchement, il déchire et "ça fait zaisir" ;)

lundi 9 octobre 2006

La Camair

La compagnie nationale aérienne camerounaise s'appelle officiellement la Camair. Mais ici, on la surnomme "air peut-etre". Et franchement c'est assez justifié... Peggy devait rentrer lundi dans la journée. vendredi dernier, elle va chercher son billet et on lui annonce que, faute de places, elle part dès le lendemain (suprise !). La voila donc rendue à l'aréoport, on appelle les passagers pour embarquer... mais La Camair avait perdu l'avion !!! Ils savaient qu'il avait bien atterri à Roissy quelques heures plus tôt, mais ils ne savaient plus où il était. Au final, 10h d'attente ;)

mardi 3 octobre 2006

Nourriture

En sortant de la salle, Martial nous a emmené manger dans un coin que seul un camerounais peut connaître : Rustique Home. C’est vraiment super comme petit resto. Entouré de verdure de tous les côtés (même au dessus de nos têtes). Et la particularité, c’est que tout le mobilier est fait en bois brut. Jusque là, des meubles en bois, ça peut se comprendre. Sauf qu’ici, c’est sculpté dans une seule pièce de bois : les tables, les lampes, les sièges, même les fauteuils ! Mais ça coûte un peu cher et c’est pas très pratique à ramener chez soi… Enfin bon. Donc dans ce resto génial, j’ai eu droit à un vrai porc-épic. Il se chasse en brousse apparemment, et c’est super bon. Par ailleurs, le cuistot était un « bassa ». C’est une des centaines d’ethnies camerounaises si j’ai bien compris. D’ailleurs à ce sujet, quand tu dis que tu as grandi parmi les « bamiléké », les camerounais se mettent à te respecter d’un coup. Ca ne doit pas être une ethnie très tendre… Et la spécialité des « bassa », c’est la sauce noire. C’est vraiment trop bon, en tout cas elle se marie à merveille avec le gibier. Je me suis renseigné sur la façon dont c’est fait. Et bien en fait, c’est à base de cailloux ! si si. En fait, ils râpent un type de roche particulier, ils rajoutent de l’huile, des herbes, du piment et ça donne la fameuse sauce noire. C’est en fait la roche qui donne cette couleur si particulière

Cacahouettes

Il y a une chose qui peut marquer quand on débarque au Cameroun, c’est que lorsque tu demandes des cacahuettes pour accompagner ton cocktail ou ta bière dans un resto ou un bar, on te regarde avec des yeux ronds sans comprendre. Tout simplement parce qu’ici ils appellent ça des « arachides ». Et inutile d’en chercher dans les quelques supermarchés de la ville, ça ne s’achète que sur le bord des routes. Les gens remplissent des bouteilles vides avec les cacahuettes, et toi, tu n’as plus qu’à négocier la bouteille à 600 ou 700 CFA. C’est marrant, parce que tu peux faire une super collection : Smirnoff, Whisky, Gin, Rhum, Pastis etc…



En voiture

Hier soir, je suivais un mini bus tout pourri (je précise encore, mais est-ce bien nécessaire...) et puis d’un coup, la double porte arrière s'ouvre. Encore heureux je collais pas le type sinon je me la mangeais. J’aperçois un type (un passager) derrière. Je me dit qu'il doit flipper de rouler dans un bus dans cet état là avec la porte battante, les ornières et tout... Et le mec ne referme pas la porte. Il se rapproche, il ouvre encore plus la double porte qui battait, sort en équilibre sur le par-choc, et referme la porte. 2 min après, il descend tranquillou du bus qui venait de s'arrêter à un feu rouge. Il fait un signe vers le chauffeur pour le remercier et se tire. J'étais mort de rire. Dommage que j'avais pas l'appareil photo sous la main.