vendredi 12 mai 2006

Les entretiens

En réalité, à Paris, il y a deux personnes à rencontrer. D'une part, celle qui gère les V.I. et qui explique tout ce qu'il faut faire avant de partir dans le pays d'affectation. Mme Szombathy fait compléter plusieurs documents pour la gestion des bagages, l'assurance, et elle présente les conditions d'embauche.

Puis c'est ensuite au Quai d'Orsay qu'on rencontre la personne chargée de notre mission. Mme Landré me présente à plusieurs responsables informatiques pour qu'ils me donnent des conseils sur le travail là-bas, qu'ils m'expliquent brièvement comment ça marche et que la vie d'un V.I. en ambassade est plutôt sympa ;)

Puis retour à Toulouse. Je dois encore me débrouiller pour demander mon visa, faire des tas de vaccins, demander des papiers administratifs, remplir un dossier confidentiel défense etc... On est le 12 Mai, Départ dans un mois et demi !

mercredi 10 mai 2006

Le recrutement

Le CIVI, vous connaissez ? Centre d'Information sur le Volontariat International... Un site internet (www.civiweb.com) qui permet de trouver des stages de 6 à 24 mois à l'étranger. Bref, c'est grâce à mon père que j'ai su que le CIVI existait. J'avais très envie de partir mais avec bac+4, c'est difficile de trouver une offre qui me correspond.

J'ai quand même postulé pour des postes aux Ambassades de France de Tel Aviv, La Haye et Yaoundé, et aussi pour des postes dans des entreprises basées en République Tchèque, Irlande etc... Pour les trois premières, j'étais dans la "short-list", une présélection qui te laisse espérer une bonne nouvelle. Malheureusement, je ne suis disponible que pour un an avant de poursuivre mes études à Montréal. C'est ce qui a posé problème pour Tel Aviv et La Haye...

Le Ministère des Affaires Etrangères m'a dit "Ne désespérez-pas, contactez le responsable à Yaoundé, et posez lui des questions sur le poste et la vie au Cameroun". Ce que je m'empresse de faire, mais sans réponse. Et puis 2 jours plus tard, le mardi, je reçoit un coup de fil du Cameroun. Petit entretien par téléphone avec le patron, qui m'explique qu'il prendra sa décision le lendemain à 10h.

Mercredi matin. Le stress commence à se faire sentir. A 11h, toujours pas de nouvelles. J'appelle donc le Ministère pour avoir des nouvelles : "ma candidature est en bonne voie". Mais pas de nouvelles du Cameroun. Jeudi Matin, nouveau coup de fil du Ministère : je suis pris, et je dois monter a Paris le lendemain matin pour signer les papiers. Sacré soulagement...

...Enfin pour le moment. Car il faut improviser le voyage à paname. Heureusement que Delphine pouvait me recevoir dans son nouvel appart. Ce qui m'a permis de voir pour la première fois ma petite cousine Sarah ;) Puis récupérer tous les documents administratifs demandés. Acheter des chaussures et une ceinture, puis prendre le TGV.